Le Passive Optical LAN, une technologie au service de l'efficience énergétique
Jusque 60% d’économie d’énergie sur son infrastructure réseau grâce au Passive Optical LAN
Jusque 60% d’économie d’énergie sur son infrastructure réseau. C’est la promesse de la technologie POL. Mais comment est-ce possible ?
Antoine HUBER, Responsable Marketing des Offres chez Synelience, nous explique en moins de 2 minutes le rationnel derrière cette affirmation.
Retranscription de la vidéo
Jusque 60% d’économie d’énergie sur son infrastructure réseau.
Jusqu’à 60 % d’économie d’énergie sur son infrastructure réseau. C’est la promesse de la technologie POL. Est-ce crédible ? Et si c’est le cas, comment c’est possible ?
Qu’est-ce que le POL ?
Aujourd’hui, tous les opérateurs télécom déploient la fibre jusqu’à chez vous – et bien il s’agit de cette même technologie, adaptée pour l’intérieur des bâtiments et les besoins des entreprises. POL est l’acronyme de Passive Optical LAN, qui s’appuie sur les standards PON, c’est-à-dire Passive Optical Network.
Et vous avez déjà là le premier facteur d’économie d’énergie : l’utilisation de composants passifs, c’est-à-dire sans composants électroniques.
Comment marche le Passive Optical LAN ?
Dans une architecture réseau cuivre traditionnelle, tout le routage des données transite via des switchs ou des routeurs. Ces dispositifs sont entreposés dans des locaux techniques. Et pour éviter les surchauffes, des systèmes de refroidissement sont utilisés. Et lorsque les distances sont de plus de 100 m, des répéteurs sont également mis en œuvre.
Donc dans un grand bâtiment, vous allez généralement retrouver plusieurs locaux techniques, avec des switchs, des systèmes de refroidissement et des répéteurs.
Le réseau POL s’appuie sur de la fibre optique. Cela permet de couvrir des distances allant jusqu’à 20 km. Donc déjà, l’usage des répéteurs n’est plus nécessaire, même dans le cadre d’un campus réparti sur plusieurs hectares.
Ensuite, les switchs sont remplacés par des splitters optiques, également appelés répartiteurs de faisceaux. Ce dispositif va diviser un faisceau entrant en 4 à 64 faisceaux pour alimenter les terminaux de réseau optique.
Ces splitters ne contiennent pas de composants électroniques et ne sont donc pas alimentés. Ils ne consomment donc pas d’énergie, ne chauffent pas et ne nécessitent donc pas de systèmes de refroidissement.
Donc, en utilisant des composants passifs, l’économie est réalisée sur l’ensemble des dispositifs nécessaires habituellement, puisque vous supprimez la consommation des switchs, des climatiseurs et des répéteurs et ainsi, vous pouvez réduire votre consommation d’énergie de près de 60 % dans certains cas.
Et on notera un autre intérêt directement lié : comme vous avez réduit le nombre d’appareils, vous profitez également d’une simplification de la maintenance et d’une plus grande fiabilité de votre réseau.
Se pose maintenant une nouvelle question :
Comment sont commutés les paquets puisqu’il n’y pas d’intelligence dans les splitters optiques ?
Nous expliquerons cela dans notre prochaine video. Alors pensez à nous suivre sur LinkedIn ou à vous inscrire à notre newsletter.
Et si vous souhaitez étudier la pertinence de cette technologie POL pour votre projet, n’hésitez pas à nous contacter.